Blogue fundado em 22 de Novembro de 2003 por Ana Gomes, Jorge Wemans, Luís Filipe Borges, Luís Nazaré, Luís Osório, Maria Manuel Leitão Marques, Vicente Jorge Silva e Vital Moreira
sábado, 18 de junho de 2011
quinta-feira, 16 de junho de 2011
Líbia: de armas e sandálias, pela liberdade
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AG
Está disponível aqui o artigo publicado no Diário de Notícias sobre a minha visita a Benghazi entre 17 e 20 de Maio.
terça-feira, 14 de junho de 2011
A Alemanha no centro da crise
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AG
Do falhanço da liderança europeia na resposta à crise das dívidas soberanas falei, esta manhã, na rúbrica Conselho Superior da ANTENA UM. Procurei explicar como a Alemanha não está a fazer o que devia, como Estado central na UE, determinando políticas inconsequentes, contraditórias e contraproducentes para o Euro, e assim pondo em risco o projecto europeu.
E sublinhei como será importante que o novo Governo se articule quanto antes com os dos outros países com problemas financeiros (Espanha incluida, porque já está na linha de mira dos especuladores contra o Euro) para pressionar a Alemanha a viabilizar a adopção de medidas como:
1) os Eurobonds 8obrigações de tesouro europeias), que mutualizariam as dívidas dos Estados, permitindo a Portugal, Grécia e Irlanda evitarem as restruturações que ominosamente lhes vaticinam, e voltarem ao mercado para obter crédito a juros comportáveis;
2) um Imposto sobre as Transacções Financeiras que poderia permitir à UE e aos Estados Membros obter fundos para relançar o crescimento económico e o emprego, sem ser à custa dos contribuintes, mas antes à conta dos bancos e outros agentes financeiros que foram os principais causadores da crise; e
3)governação económica aprofundada, como a que pode resultar da criação de um Ministro das Finanças europeu, há dias proposto por Trichet, a fim de se conseguir a convergência económica na zona Euro que é precisa para dar sustentação ao Euro, e que deve passar por medidas de harmonização das políticas fiscais e de controlo dos paraísos fiscais.
E sublinhei como será importante que o novo Governo se articule quanto antes com os dos outros países com problemas financeiros (Espanha incluida, porque já está na linha de mira dos especuladores contra o Euro) para pressionar a Alemanha a viabilizar a adopção de medidas como:
1) os Eurobonds 8obrigações de tesouro europeias), que mutualizariam as dívidas dos Estados, permitindo a Portugal, Grécia e Irlanda evitarem as restruturações que ominosamente lhes vaticinam, e voltarem ao mercado para obter crédito a juros comportáveis;
2) um Imposto sobre as Transacções Financeiras que poderia permitir à UE e aos Estados Membros obter fundos para relançar o crescimento económico e o emprego, sem ser à custa dos contribuintes, mas antes à conta dos bancos e outros agentes financeiros que foram os principais causadores da crise; e
3)governação económica aprofundada, como a que pode resultar da criação de um Ministro das Finanças europeu, há dias proposto por Trichet, a fim de se conseguir a convergência económica na zona Euro que é precisa para dar sustentação ao Euro, e que deve passar por medidas de harmonização das políticas fiscais e de controlo dos paraísos fiscais.
segunda-feira, 13 de junho de 2011
"A estranha 'omerta' dos media no caso DSK" - III
Publicado por
AG
JEAN QUATREMER in blog do LIBÉRATION - "COULISSES DE BRUXELLES"
(...)je suis (...)l’un des très rares journalistes français à avoir osé briser le tabou du « respect de la vie privée » des politiques français en écrivant sur mon blog, « les coulisses de Bruxelles », le 9 juillet 2007, ces quelques phrases à propos de celui qui n’était alors que le candidat de la France à la tête du FMI : « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique ». Des affirmations qui s’appuyaient évidemment sur des faits et des témoignages.
Que n’avais-je écrit là ! On m’a immédiatement accusé d’avoir franchi la « ligne rouge », de violer la « vie privée » des politiques, de pénétrer dans leur « chambre à coucher », bref de me comporter comme l’un de ces sauvages journalistes anglo-saxons sans foi ni loi, un Torquemada de la morale sexuelle…
(...)
Mais, voilà, comme on est soi-disant dans le domaine de la « vie privée », le journaliste est paralysé. Or, j’estime irrecevable cet argument : la vie privée doit être étroitement circonscrite aux relations entre adultes consentants et à condition qu’il n’y ait ni harcèlement, ni abus de pouvoir de quelque nature que ce soit, c’est-à-dire absence d’un possible délit pénal. Elle doit aussi être respectée lorsqu’il n’y a pas d’interférence entre la sphère privée et publique. Par exemple, si un politique se prévaut de sa famille pour se faire élire, sa vie privée tombe dans le domaine public. Tout comme un politique qui se prévaut de son bilan est soumis à des enquêtes impitoyables, il doit en être de même pour celui qui met en avant sa famille ou ses valeurs familiales. Lorsque la presse anglaise a enquêté sur la vie privée des élus conservateurs au début des années 90, c’était pour démontrer que leur slogan, « back to basics », retour aux valeurs, ne tenait pas la route.
(...)
Un argument amusant : faut-il attendre une plainte en bonne et due forme ou un jugement pour dénoncer un enrichissement personnel sur fonds publics, un abus de pouvoir ou un détournement de fonds ? Nul doute que le monde politique aimerait que les interdits que la presse française s’impose en matière de vie privée soient étendus à tous les domaines de la vie publique… Tout comme l’argument de la loi ne tient guère : il ne se passe pas une semaine sans qu’un organe de presse ne soit condamné pour « diffamation », en dépit des précautions prises. Tout simplement parce que le droit est affaire d’interprétation."
(...)je suis (...)l’un des très rares journalistes français à avoir osé briser le tabou du « respect de la vie privée » des politiques français en écrivant sur mon blog, « les coulisses de Bruxelles », le 9 juillet 2007, ces quelques phrases à propos de celui qui n’était alors que le candidat de la France à la tête du FMI : « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique ». Des affirmations qui s’appuyaient évidemment sur des faits et des témoignages.
Que n’avais-je écrit là ! On m’a immédiatement accusé d’avoir franchi la « ligne rouge », de violer la « vie privée » des politiques, de pénétrer dans leur « chambre à coucher », bref de me comporter comme l’un de ces sauvages journalistes anglo-saxons sans foi ni loi, un Torquemada de la morale sexuelle…
(...)
Mais, voilà, comme on est soi-disant dans le domaine de la « vie privée », le journaliste est paralysé. Or, j’estime irrecevable cet argument : la vie privée doit être étroitement circonscrite aux relations entre adultes consentants et à condition qu’il n’y ait ni harcèlement, ni abus de pouvoir de quelque nature que ce soit, c’est-à-dire absence d’un possible délit pénal. Elle doit aussi être respectée lorsqu’il n’y a pas d’interférence entre la sphère privée et publique. Par exemple, si un politique se prévaut de sa famille pour se faire élire, sa vie privée tombe dans le domaine public. Tout comme un politique qui se prévaut de son bilan est soumis à des enquêtes impitoyables, il doit en être de même pour celui qui met en avant sa famille ou ses valeurs familiales. Lorsque la presse anglaise a enquêté sur la vie privée des élus conservateurs au début des années 90, c’était pour démontrer que leur slogan, « back to basics », retour aux valeurs, ne tenait pas la route.
(...)
Un argument amusant : faut-il attendre une plainte en bonne et due forme ou un jugement pour dénoncer un enrichissement personnel sur fonds publics, un abus de pouvoir ou un détournement de fonds ? Nul doute que le monde politique aimerait que les interdits que la presse française s’impose en matière de vie privée soient étendus à tous les domaines de la vie publique… Tout comme l’argument de la loi ne tient guère : il ne se passe pas une semaine sans qu’un organe de presse ne soit condamné pour « diffamation », en dépit des précautions prises. Tout simplement parce que le droit est affaire d’interprétation."
"A estranha 'omerta' dos media sobre o caso DSK" - II
Publicado por
AG
No The Daily Telegraph de 13 de Junho 2011
Commentators were asking why the public not been better informed about his apparently uncontrollable libido.
In a Le Monde article titled "The strange media omerta over the DSK case", journalist and author Christophe Deloire said he had been astonished at the lack of media coverage of a chapter in his 2006 book 'Sexus Politicus' dedicated to Mr Strauss-Kahn's womanising.
"The scenes recounted were not limited to simple salon seduction. This chapter brought our editor and ourselves under intense pressure given the sensitive nature of the information," he said.
However, it was barely picked up on by the press which was "more than discreet" on the chapter. "If tomorrow the French, readers and voters, accuse us once again of keeping a secret to ourselves ... what will we reply?"
Jean Quatremer, the journalist at Libération newspaper was the first French journalist to warn that Mr Strauss-Kahn's treatment of women risked causing his downfall in Washington. However, he was only allowed to publish the information on his blog.
Commentators were asking why the public not been better informed about his apparently uncontrollable libido.
In a Le Monde article titled "The strange media omerta over the DSK case", journalist and author Christophe Deloire said he had been astonished at the lack of media coverage of a chapter in his 2006 book 'Sexus Politicus' dedicated to Mr Strauss-Kahn's womanising.
"The scenes recounted were not limited to simple salon seduction. This chapter brought our editor and ourselves under intense pressure given the sensitive nature of the information," he said.
However, it was barely picked up on by the press which was "more than discreet" on the chapter. "If tomorrow the French, readers and voters, accuse us once again of keeping a secret to ourselves ... what will we reply?"
Jean Quatremer, the journalist at Libération newspaper was the first French journalist to warn that Mr Strauss-Kahn's treatment of women risked causing his downfall in Washington. However, he was only allowed to publish the information on his blog.
"A estranha 'omerta' dos media sobre o caso DSK" - I
Publicado por
AG
In site do Itamaraty (Ministério das Relações Exteriores do Brasil):
"Deborah Berlinck - Jean Quatremer, 53 anos, jornalista premiado do "Libération", foi o único a chamar atenção para os "não ditos" na imprensa francesa sobre a relação de Dominique Strauss-Kahn com as mulheres.
Por que tantos anos de silêncio da imprensa francesa sobre as relações muitas vezes problemáticas de DSK com mulheres?
QUATREMER: A imprensa francesa tem uma interpretação extensa do respeito à vida privada, que quer dizer: não se fala de certos casos, em particular, de casos de família ou ligados ao sexo. Há 40 anos, salário, patrimônio dos políticos e até financiamento dos partidos eram considerados parte da vida privada. Não investigávamos essas questões. A partir dos anos 80, os políticos passaram a ter que dar satisfações sobre seus patrimônios e salários. Mas o que continuou tabu é tudo ligado à família e ao sexo. A França é um país católico, conservador. E há uma reverência muito grande dos franceses ao Estado e a todas as pessoas que servem ao Estado, porque a nação francesa existe graças ao Estado."
"Deborah Berlinck - Jean Quatremer, 53 anos, jornalista premiado do "Libération", foi o único a chamar atenção para os "não ditos" na imprensa francesa sobre a relação de Dominique Strauss-Kahn com as mulheres.
Por que tantos anos de silêncio da imprensa francesa sobre as relações muitas vezes problemáticas de DSK com mulheres?
QUATREMER: A imprensa francesa tem uma interpretação extensa do respeito à vida privada, que quer dizer: não se fala de certos casos, em particular, de casos de família ou ligados ao sexo. Há 40 anos, salário, patrimônio dos políticos e até financiamento dos partidos eram considerados parte da vida privada. Não investigávamos essas questões. A partir dos anos 80, os políticos passaram a ter que dar satisfações sobre seus patrimônios e salários. Mas o que continuou tabu é tudo ligado à família e ao sexo. A França é um país católico, conservador. E há uma reverência muito grande dos franceses ao Estado e a todas as pessoas que servem ao Estado, porque a nação francesa existe graças ao Estado."
quinta-feira, 9 de junho de 2011
Homofobia?
Publicado por
AG
Há aí quem esteja malevolamente a espalhar a leitura de que serei homofóbica.
E evidente que não expus, e muito menos condeno, a homossexualidade de quem quer que seja.
Tenho grandes amigos homosexuais e respeito as suas opções de assumirem ou não.
Não sendo gay, apoiei e apoio publicamente o casamento homosexual e a adopção de crianças por pessoas e casais homosexuais (tendo até criticado o meu Partido por não ter sido consequente nesta matéria). Em Portugal não vi, nem vejo, muitos representantes partidários a fazer o mesmo.
No PE tenho um percurso consistente de apoio às iniciativas para defender os direitos humanos das pessoas da comunidade LGBT e para protestar contra a violação dos seus direitos (recentemente trabalhei numa resolução condenatória do assassinato do destemido activista gay ugandês David Kato ).
Uma pessoa gay, para mim, é como todas as outras pessoas: merecedora de consideração em função dos seus actos e palavras e não da sua orientação sexual. Jamais me inibirei de censurar um gay, se acho que o merece, só porque é gay. Mas detesto, isso sim, a hipocrisia cobarde e sem escrúpulos de quem na vida pública prega a moralidade convencional, em contradição com práticas próprias.
E evidente que não expus, e muito menos condeno, a homossexualidade de quem quer que seja.
Tenho grandes amigos homosexuais e respeito as suas opções de assumirem ou não.
Não sendo gay, apoiei e apoio publicamente o casamento homosexual e a adopção de crianças por pessoas e casais homosexuais (tendo até criticado o meu Partido por não ter sido consequente nesta matéria). Em Portugal não vi, nem vejo, muitos representantes partidários a fazer o mesmo.
No PE tenho um percurso consistente de apoio às iniciativas para defender os direitos humanos das pessoas da comunidade LGBT e para protestar contra a violação dos seus direitos (recentemente trabalhei numa resolução condenatória do assassinato do destemido activista gay ugandês David Kato ).
Uma pessoa gay, para mim, é como todas as outras pessoas: merecedora de consideração em função dos seus actos e palavras e não da sua orientação sexual. Jamais me inibirei de censurar um gay, se acho que o merece, só porque é gay. Mas detesto, isso sim, a hipocrisia cobarde e sem escrúpulos de quem na vida pública prega a moralidade convencional, em contradição com práticas próprias.
quarta-feira, 8 de junho de 2011
Privatize-se já!
Publicado por
Vital Moreira
«TAP vai estar em greve durante 10 dias».
A irresponsabilidade e o aventureirismo sindical na TAP são desde há décadas motivo do descrédito da companhia e dos seus permanentes prejuízos de exploração.
Na situação financeira do País, não se pode compreender que uma empresa como a TAP, que tinha todas as condições para dar lucro, continue a acrescentar défice ao défice do sector público. Pesem embora as conhecidas objecções, é altura de encarar a sua privatização...
A irresponsabilidade e o aventureirismo sindical na TAP são desde há décadas motivo do descrédito da companhia e dos seus permanentes prejuízos de exploração.
Na situação financeira do País, não se pode compreender que uma empresa como a TAP, que tinha todas as condições para dar lucro, continue a acrescentar défice ao défice do sector público. Pesem embora as conhecidas objecções, é altura de encarar a sua privatização...
A honra manchada do PT
Publicado por
Vital Moreira
Como era esperado desde há dias no Brasil, o chefe da Casa Civil de Dilma Roussef -- que é uma espécie de primeiro-ministro delegado da Presidente da República -- acabou por se demitir, acusado de enriquecimento injustificado em actividades de consultoria nos últimos anos, enquanto era deputado federal.
Depois de José Dirceu, com o presidente Lula, trata-se de segunda figura grada do "petismo" governamental a cair em desgraça pelo mesmo motivo. Decididamente, os escrúpulos pessoais e a decência política não são universais na elite política do PT.
Depois de José Dirceu, com o presidente Lula, trata-se de segunda figura grada do "petismo" governamental a cair em desgraça pelo mesmo motivo. Decididamente, os escrúpulos pessoais e a decência política não são universais na elite política do PT.
Liderança do PS
Publicado por
Vital Moreira
É pena que António Costa tenha decidido não se candidatar à liderança do PS. Para além do seu traquejo e do seu peso político, ele estaria bem colocado para conjugar o sentido de responsabilidade política que se exige ao PS (e que o distingue da esquerda de protesto) com a determinação e o vigor que se impõem ao partido que lidera a oposição de esquerda a um governo maioritário de direita, não podendo por isso deixar os seus créditos por mãos alheias.
Além disso, as oportunidades para assumir lideranças partidárias (e quiçá de governo...) não se costumam repetir...
Além disso, as oportunidades para assumir lideranças partidárias (e quiçá de governo...) não se costumam repetir...
terça-feira, 7 de junho de 2011
Aviso
Publicado por
AG
Foi o que fiz, esta manhã, ao microfone da rubrica Conselho Superior da ANTENA UM. Por sentido de cidadania. Por entender que estão em causa a idoneidade e a credibilidade, pessoal e politicamente, do Dr. Paulo Portas para voltar a desempenhar cargos governamentais.
A derrota do PS
Publicado por
AG
A derrota do PS nestas eleições era inevitável, nestas circunstâncias, sobre o pano de fundo da crise económica nacional e europeia.
Por muitos erros que se tivessem evitado (como a degradante contratação de paquistaneses ou vilanovenses para comícios) e por muito mais cuidado prospectivo que tivesse posto na narrativa.
Quem quer que fosse governo, neste tempo, só podia sair penalizado.
O PS tem sido bom a averbar tudo o que de bom fez no governo - e fez muito. Mas tem sido mau a evitar reconhecer erros - e cometeu-os. Teimar em não o reconhecer só descredibiliza os socialistas e mina a confiança dos portugueses no PS. Porque quem não reconhece erros mostra não estar preparado para os corrigir.
O pior de todos os erros cometidos pelo PS, determinante de muitos outros, foi ter guinado à direita, a pretexto de desideologizar a acção política. Um caminho que facilitou a captura por interesses, designadamente do sector financeiro. Bem basta que eles estejam sempre a postos para infiltrar os partidos do poder... não convem escancarar-lhes a porta.
A procura de uma nova liderança para o PS é uma oportunidade para corrigir erros e começar a transformar esta derrota em vitória. Para o futuro. E para Portugal.
Por muitos erros que se tivessem evitado (como a degradante contratação de paquistaneses ou vilanovenses para comícios) e por muito mais cuidado prospectivo que tivesse posto na narrativa.
Quem quer que fosse governo, neste tempo, só podia sair penalizado.
O PS tem sido bom a averbar tudo o que de bom fez no governo - e fez muito. Mas tem sido mau a evitar reconhecer erros - e cometeu-os. Teimar em não o reconhecer só descredibiliza os socialistas e mina a confiança dos portugueses no PS. Porque quem não reconhece erros mostra não estar preparado para os corrigir.
O pior de todos os erros cometidos pelo PS, determinante de muitos outros, foi ter guinado à direita, a pretexto de desideologizar a acção política. Um caminho que facilitou a captura por interesses, designadamente do sector financeiro. Bem basta que eles estejam sempre a postos para infiltrar os partidos do poder... não convem escancarar-lhes a porta.
A procura de uma nova liderança para o PS é uma oportunidade para corrigir erros e começar a transformar esta derrota em vitória. Para o futuro. E para Portugal.
Sistema proporcional?
Publicado por
Vital Moreira
Tendo alcançado cerca de 38,5% dos votos, o PSD pode ter eleito 108 deputados (contando os 3 deputados da emigração que provavelmente vai acrescentar), o que representa cerca de 47% da composição da AR. Portanto, uma "majoração" de 8,5 pontos em relação à percentagem de votos.
Fazendo mais umas contas elementares e adoptanto estimativas prudentes, verifica-se que o PSD poderia ter chegado à maioria absoluta na AR (116 deputados) com apenas cerca de 41,5% de votos. Tratar-se-ia de um fenómeno inédito entre nós, questionando a natureza enuinamente proporcional do nosso sistema eleitoral.
Já se sabia desde o início que o partido mais votado tem sempre um número mais do que proporcional de deputados, proporcionado maiorias parlamentares (mais de metade dos deputados) com menos de metade dos votos.
O aue não se sabia é que, caso a vantagen do partido vencedor em relação ao segundo partido seja muito expressiva (nestas eleições, vantagem superior a 10 pontos), o "prémio de vitória" pode ser muito expressivo
Fazendo mais umas contas elementares e adoptanto estimativas prudentes, verifica-se que o PSD poderia ter chegado à maioria absoluta na AR (116 deputados) com apenas cerca de 41,5% de votos. Tratar-se-ia de um fenómeno inédito entre nós, questionando a natureza enuinamente proporcional do nosso sistema eleitoral.
Já se sabia desde o início que o partido mais votado tem sempre um número mais do que proporcional de deputados, proporcionado maiorias parlamentares (mais de metade dos deputados) com menos de metade dos votos.
O aue não se sabia é que, caso a vantagen do partido vencedor em relação ao segundo partido seja muito expressiva (nestas eleições, vantagem superior a 10 pontos), o "prémio de vitória" pode ser muito expressivo
segunda-feira, 6 de junho de 2011
Uma função meritória
Publicado por
Vital Moreira
Estas eleições revelaram uma função útil do BE. Sendo certo que uma parte das suas perdas eleitorais acabaram por se transferir para o PS, o BE teve a meritória função de ajudar a minorar a derrota do PS, que sem essa "ajuda" bloquista teria sido mais expressiva.
Finalmente, um serviço útil do BE para a esquerda. Quem diria, hein?!
Finalmente, um serviço útil do BE para a esquerda. Quem diria, hein?!
Direita dos negócios
Publicado por
Vital Moreira
Afastado há muitos anos do poder, o PSD deixou de ser dirigido por políticos profissionais, a tempo inteiro, para passar a ser dirigido por políticos em part time, onde a cada pronúncia pública se adivinha o banqueiro, o empresário, o gestor, o consultor de negócios, o advogado de negócios.
De facto, porventura sem paralelo noutras geografias, o PSD assemelha-se muito a um conselho de administração político do mundo dos negócios. Ao saber ouvi-los, fica sempre a dúvida sobre saber se quem fala é o político ou o homem de negócios, representando os seus interesses próprios...
De facto, porventura sem paralelo noutras geografias, o PSD assemelha-se muito a um conselho de administração político do mundo dos negócios. Ao saber ouvi-los, fica sempre a dúvida sobre saber se quem fala é o político ou o homem de negócios, representando os seus interesses próprios...
Cumpriram-ser os fados
Publicado por
Vital Moreira
O desaire eleitoral do PS é tudo menos surpreendente, ainda que a sua expressão tenha sido mais pesada do que era geralmente antecipado.
Cumpriu-se a regra de que em tempos de crise e de austeridade, os partidos incumbentes, qualquer que seja a sua orientação e o seu desempenho, pagam pesada fatura eleitoral. Portugal e o PS não são exceção nesta "lei de bronze" dos julgamentos eleitorais. O mesmo sucedeu recentemente no Reino Unido e na Irlanda e assim vai acontecer, segundo tudo indica, em Espanha dentro de poucos meses. Para esperar um resultado diferente teria sido necessário mudar toda a sociologia eleitoral.
Cumpriu-se a regra de que em tempos de crise e de austeridade, os partidos incumbentes, qualquer que seja a sua orientação e o seu desempenho, pagam pesada fatura eleitoral. Portugal e o PS não são exceção nesta "lei de bronze" dos julgamentos eleitorais. O mesmo sucedeu recentemente no Reino Unido e na Irlanda e assim vai acontecer, segundo tudo indica, em Espanha dentro de poucos meses. Para esperar um resultado diferente teria sido necessário mudar toda a sociologia eleitoral.
sexta-feira, 3 de junho de 2011
De longe
Publicado por
Vital Moreira
Não me lembro de estar fora do País e da Europa durante quase toda uma campanha eleitoral, como agora, por razões profissionais.
Há duas impressões marcantes. Por um lado, não fora a Internet e não seria possível ter a mais pequena ideia do que se passa em Portugal. Os media estrangeiros, neste caso os brasileiros, prestam pouca atenção ao que se passa na Europa, incluindo no nosso País (as eleições presidenciais peruanas, essas sim, estão na agenda da comunicação social).
Por outro lado, estando limitado, por falta de tempo, a fugazes visitas aos sites dos jornais portugueses, não deixa de me impressionar a imagem um tanto surrealista que a generalidade da imprensa dá da campanha eleitoral, marcada ostensivamente pela parcialidade, se não mesmo pelo sectarismo. Aparentemente todos os jornalistas tomaram partido pelos favoritos...
Há duas impressões marcantes. Por um lado, não fora a Internet e não seria possível ter a mais pequena ideia do que se passa em Portugal. Os media estrangeiros, neste caso os brasileiros, prestam pouca atenção ao que se passa na Europa, incluindo no nosso País (as eleições presidenciais peruanas, essas sim, estão na agenda da comunicação social).
Por outro lado, estando limitado, por falta de tempo, a fugazes visitas aos sites dos jornais portugueses, não deixa de me impressionar a imagem um tanto surrealista que a generalidade da imprensa dá da campanha eleitoral, marcada ostensivamente pela parcialidade, se não mesmo pelo sectarismo. Aparentemente todos os jornalistas tomaram partido pelos favoritos...
quinta-feira, 2 de junho de 2011
Vintage PSD!
Publicado por
AG
"Nogueira Leite considerou que Portugal será obrigado a renegociar dívida", segundo registos da TSF.
Passos Coelho apressou-se a corrigir o seu conselheiro económico, diz a imprensa.
Opps! Segurem-se! É a montanha russa PSD a dar um ar da sua graça!
Convem votar prudentemente. O vintage depressa nos amargará em zurrapa.
Passos Coelho apressou-se a corrigir o seu conselheiro económico, diz a imprensa.
Opps! Segurem-se! É a montanha russa PSD a dar um ar da sua graça!
Convem votar prudentemente. O vintage depressa nos amargará em zurrapa.
terça-feira, 31 de maio de 2011
Pias e ímpias
Publicado por
AG
Pedro Passos Coelho recorreu ao aconselhamento politico de Dias Loureiro, noticiaram ha dias DN e CM, sem que tal fosse desmentido. Via ímpia e inquietante que logo deu para se agitar o espectro de o país poder ver um dos artifices da criminalidade BPN ungido na pia do Ministério das Finanças, passando Passos a PM.
É certo que o lider do PSD se acha capaz de milagres e até já pediu maioria absoluta para não ter de governar com "pau de cabeleira" à ilharga.
Bem faria, porém, em meditar na lixadela piamente vaticinada pelo Senhor seu Pai.
Começando por tratar de evitar que o pau seja de loureiro e a cabeleira loura, à la Deneuve, como a disfarçante de ímpia e insinuante careca.
Questão também de se por a pau com rabos-de-palha e alforrecas arrastados por quem se toma por impunível, superando-se sempre a afivelar as mais pias intenções.
É que nem o rosa complacente e acolchoado das ímpias Necessidades poderá minorar os estragos de impiedoso rebentamento fervilhando em submarinas profundezas.
Com tão ímpio lastro, muitas vias serão pias para finalmente se destrancarem as trancas postas à Justiça.
 bon entendeur...
É certo que o lider do PSD se acha capaz de milagres e até já pediu maioria absoluta para não ter de governar com "pau de cabeleira" à ilharga.
Bem faria, porém, em meditar na lixadela piamente vaticinada pelo Senhor seu Pai.
Começando por tratar de evitar que o pau seja de loureiro e a cabeleira loura, à la Deneuve, como a disfarçante de ímpia e insinuante careca.
Questão também de se por a pau com rabos-de-palha e alforrecas arrastados por quem se toma por impunível, superando-se sempre a afivelar as mais pias intenções.
É que nem o rosa complacente e acolchoado das ímpias Necessidades poderá minorar os estragos de impiedoso rebentamento fervilhando em submarinas profundezas.
Com tão ímpio lastro, muitas vias serão pias para finalmente se destrancarem as trancas postas à Justiça.
 bon entendeur...
O que temos a decidir dia 5
Publicado por
AG
Ao aproximar-se o final da campanha eleitoral, fica claro que é a escolha do próximo Primeiro Ministro pelos portugueses que determinará a forma como o Memorando assinado com a Troika será traduzido em políticas, mais ou menos violentas, nos próximos anos.
Independentemente das qualidades exigidas pela gravidade dos desafios à liderança do futuro governo (José Sócrates tem defeitos, mas também determinação, resistência e experiência, enquanto Passos Coelho tem certamente qualidades, mas a campanha revelou-o tergiversante, influenciável e impreparado, até para a acção no plano europeu), trata-se no fundo de escolher entre a tendência ultra-liberal deste PSD, que abandonou a tradicional matriz social-democrata, e a orientação do PS que, apesar da austeridade imposta pela vinculação ao Memorando, mantem a preocupação de preservar o Estado Social, reformando-o para lhe garantir a sustentabilidade.
Seria esclarecedor se, ainda antes do dia das eleições, os líderes do PS e PSD informassem os portugueses sobre a quem tencionam atribuir a pasta das Finanças, se lhes couber chefiar o governo.
Depois, temos de exigir a todos que tudo se faça para o próximo Governo ser formado e entrar em funções com a máxima celeridade. O PR terá nisto um papel a desempenhar.
Ganhe quem ganhar as eleições, espero que a luta contra a corrupção seja colocada na agenda nacional e da Troika, na aplicação do Memorando. Para que consigamos realmente eliminar ineficiências e redundâncias na administração pública a todos os níveis, nas parcerias público-privadas e nas empresas públicas, que só existem para facilitar a corrupção no nosso país. E para que novas oportunidades não se lhe abram e aproveitem com o programa de privatizações previsto no Memorando.
Foi que o procurei dizer hoje no Conselho Superior na Antena 1 .
Independentemente das qualidades exigidas pela gravidade dos desafios à liderança do futuro governo (José Sócrates tem defeitos, mas também determinação, resistência e experiência, enquanto Passos Coelho tem certamente qualidades, mas a campanha revelou-o tergiversante, influenciável e impreparado, até para a acção no plano europeu), trata-se no fundo de escolher entre a tendência ultra-liberal deste PSD, que abandonou a tradicional matriz social-democrata, e a orientação do PS que, apesar da austeridade imposta pela vinculação ao Memorando, mantem a preocupação de preservar o Estado Social, reformando-o para lhe garantir a sustentabilidade.
Seria esclarecedor se, ainda antes do dia das eleições, os líderes do PS e PSD informassem os portugueses sobre a quem tencionam atribuir a pasta das Finanças, se lhes couber chefiar o governo.
Depois, temos de exigir a todos que tudo se faça para o próximo Governo ser formado e entrar em funções com a máxima celeridade. O PR terá nisto um papel a desempenhar.
Ganhe quem ganhar as eleições, espero que a luta contra a corrupção seja colocada na agenda nacional e da Troika, na aplicação do Memorando. Para que consigamos realmente eliminar ineficiências e redundâncias na administração pública a todos os níveis, nas parcerias público-privadas e nas empresas públicas, que só existem para facilitar a corrupção no nosso país. E para que novas oportunidades não se lhe abram e aproveitem com o programa de privatizações previsto no Memorando.
Foi que o procurei dizer hoje no Conselho Superior na Antena 1 .
A Troika pode ignorar a corrupção, ou não?
Publicado por
AG
"Portugal Daily View" é um novo portal informativo sobre Portugal, em lingua inglesa. Com que eu aceitei colaborar, escrevendo no blogue "Europlural".
Comecei já, com notas sobre a assistência da UE à libertação da Líbia e sobre a ausência das palavras "combate à corrupção" no Memorando de Entendimento assinado por Portugal com a Troika CE/BCE/FMI.
E sobre como não vamos resignarmo-nos com essa ausência. A propósito das finanças e da justiça que se afundam em Portugal... em dois submarinos alemães. E não só.
Comecei já, com notas sobre a assistência da UE à libertação da Líbia e sobre a ausência das palavras "combate à corrupção" no Memorando de Entendimento assinado por Portugal com a Troika CE/BCE/FMI.
E sobre como não vamos resignarmo-nos com essa ausência. A propósito das finanças e da justiça que se afundam em Portugal... em dois submarinos alemães. E não só.
segunda-feira, 30 de maio de 2011
Com a verdade me enganas
Publicado por
Vital Moreira
«Pedro Passos Coelho garante que PSD "não vai mexer nas taxas do IVA"». Porém, como a subida do IVA (subida da taxa normal ou eliminação da taxa intermédia) tinha sido aventada pelo próprio PSD como única maneira de compensar a segurança social do corte de 4% na contribuição patronal para a mesma, só há que concluir que o PSD se prepara para fazer esse corte sem compensar a segurança social.
Pois claro
Publicado por
Vital Moreira
«Jerónimo: povo deve pronunciar-se sobre saída do euro».
E já agora sobre saída da UE, não é?! É desta que o PCP vai avançar com uma proposta de referendo?
E já agora sobre saída da UE, não é?! É desta que o PCP vai avançar com uma proposta de referendo?
domingo, 29 de maio de 2011
sábado, 28 de maio de 2011
Sem surpresa
Publicado por
Vital Moreira
«Bloco rejeita coligação com PS».
Alguém esperava outra posição do BE? Seguramente não. Por um lado, como partido de protesto radical, o BE nunca se dispõe a assumir responsabilidades de governo. Por outro lado, depois de se ter aliado à direita para derrubar o governo do PS e provavelmente abrir o poder à direita, é evidente que o BE escolheu o seu caminho -- como sempre, contra o PS.
Alguém esperava outra posição do BE? Seguramente não. Por um lado, como partido de protesto radical, o BE nunca se dispõe a assumir responsabilidades de governo. Por outro lado, depois de se ter aliado à direita para derrubar o governo do PS e provavelmente abrir o poder à direita, é evidente que o BE escolheu o seu caminho -- como sempre, contra o PS.
sexta-feira, 27 de maio de 2011
Não fica pedra sobre pedra?
Publicado por
Vital Moreira
O despudorado "flirt" que Passos Coelho ensaiou com a cruzada da direita católica contra a despenalização do aborto não revela somente que vale tudo para disputar esse eleitorado ao CDS. Esse oportunismo mostra também que para tentar ganhar mais uns votos (ainda que provavelmente à custa da perda de outros...) o PSD está disponível para reabrir a "guerra do aborto" entre nós.
Não se conhece lá fora nenhum caso de retrocesso nesta matéria. Mesmo quando não foi ela mesma a despenalizar o aborto (como em França) a direita respeitou essa herança como irreversível. Será que o PSD quer assumir a irresponsabilidade de abrir um triste precedente entre nós?
E que se seguirá mais: rever a lei do divórcio, questionar a lei do casamento de pessoas do mesmo sexo?!
Não se conhece lá fora nenhum caso de retrocesso nesta matéria. Mesmo quando não foi ela mesma a despenalizar o aborto (como em França) a direita respeitou essa herança como irreversível. Será que o PSD quer assumir a irresponsabilidade de abrir um triste precedente entre nós?
E que se seguirá mais: rever a lei do divórcio, questionar a lei do casamento de pessoas do mesmo sexo?!
quinta-feira, 26 de maio de 2011
Ruído
Publicado por
Vital Moreira
Não vejo que vantagem há, do lado do PS, em especular sobre os cenários pós-eleitorais de governo, mesmo sabendo-se que o próximo governo será necessariamente de coligação.
De duas uma: para o caso de o PS ganhar e por isso ser chamado a formar governo, só há vantagem em manter todas as hipóteses de coligação maioritária em aberto, sem escolher antecipadamente uma delas; no caso de ser o PSD a ganhar, o PS deve disponibilizar-se, sem anátemas pessoais à partida, para uma coligação, se tal for necessário para um governo de maioria (mas só nesse caso). Se a direita coligada tiver maioria absoluta, não sei por que é que o PS se haveria de dispor a servir de pau-de-cabeleira de uma maioria de direita, sem nenhum poder negocial, portanto.
A meu ver, todas as declarações que fujam deste prudente paradigma só causam ruído na percepção da posição do PS.
De duas uma: para o caso de o PS ganhar e por isso ser chamado a formar governo, só há vantagem em manter todas as hipóteses de coligação maioritária em aberto, sem escolher antecipadamente uma delas; no caso de ser o PSD a ganhar, o PS deve disponibilizar-se, sem anátemas pessoais à partida, para uma coligação, se tal for necessário para um governo de maioria (mas só nesse caso). Se a direita coligada tiver maioria absoluta, não sei por que é que o PS se haveria de dispor a servir de pau-de-cabeleira de uma maioria de direita, sem nenhum poder negocial, portanto.
A meu ver, todas as declarações que fujam deste prudente paradigma só causam ruído na percepção da posição do PS.
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