domingo, 13 de agosto de 2006

E os muçulmanos britânicos criticam Blair...

Do Guardian, 12.8.96
"Muslim Leaders Say Foreign Policy Makes UK Target
Leading UK Muslims have united to tell Tony Blair that his foreign policy in Iraq and on Israel offers "ammunition to extremists" and puts British lives "at increased risk".
(...)"As British Muslims we urge you to do more to fight against all those who target civilians with violence, whenever and wherever that happens. It is our view that current British government policy risks putting civilians at increased risk both in the UK and abroad.
"To combat terror the government has focused extensively on domestic legislation. While some of this will have an impact, the government must not ignore the role of its foreign policy.
"The debacle of Iraq and the failure to do more to secure an immediate end to the attacks on civilians in the Middle East not only increases the risk to ordinary people in that region, it is also ammunition to extremists who threaten us all.
"Attacking civilians is never justified. This message is a global one. We urge the prime minister to redouble his efforts to tackle terror and extremism and change our foreign policy to show the world that we value the lives of civilians wherever they live and whatever their religion. Such a move would make us all safer."
The signatories insisted they condemned those who planned the alleged attacks. Mr Khan told the Guardian that Mr Blair's reluctance to criticise Israel over the Lebanon attacks meant the pool of people from which terrorists found their recruits was increasing."

Muçulmanos americanos criticam Bush...

Vale a pena ler o «take» da Reuters de 11.8.06:
«US Muslims Bristle at Bush Remarks
US Muslim groups have criticised US President George W Bush for calling a foiled plot to blow up airplanes part of a "war with Islamic fascists," saying the term could inflame anti-Muslim tensions.
(...)"We believe this is an ill-advised term and we believe that it is counter productive to associate Islam or Muslims with fascism," said Nihad Awad, executive director of the Council on American-Islamic Relations advocacy group.
"We ought to take advantage of these incidents to make sure that we do not start a religious war against Islam and Muslims," he said in Washington.
(...)"The problem with the phrase is it attaches the religion of Islam to tyranny and fascism, rather than isolating the threat to a specific group of individuals,"
(...) "We've got Osama bin Laden hijacking the religion in order to define it one way ... We feel the president and anyone who's using these kinds of terminologies is hijacking it too from a different side,"
(...) "The president's use of the language is going to ratchet up the hate meter"...

sábado, 12 de agosto de 2006

Nós, Judeus, contra os ataques de Israel

publicado no LIBÉRATION, 9/8/06

"Nous, Juifs contre les frappes d'Israël

Vingt-quatre ans après les massacres de Sabra et Chatila et l'appel de Pierre-Vidal Naquet, nous condamnons les attaques meurtrières de Tsahal et demandons un cessez-le-feu immédiat au Liban.
Voici vingt-quatre ans, Israël lançait au Liban l'opération «Paix en Galilée», qui allait, par les bombardements terrestres et aériens, faire des centaines de victimes civiles et qui devait aussi, du fait de l'appui apporté par Israël à ses supplétifs libanais, conduire aux massacres de Sabra et Chatila.
C'est alors que, grâce à l'initiative de Pierre Vidal-Naquet notamment, fut lancé un appel de cent intellectuels juifs qui se désolidarisaient des soutiens inconditionnels à l'opération menée par Sharon et la condamnaient. Après les massacres, un rassemblement devant l'ambassade d'Israël fut organisé par le Comité des Juifs contre la guerre au Liban pour exprimer sa colère. Vingt-quatre ans plus tard, les successeurs de Sharon ont pris la relève. Ils lancent sur le Liban des attaques meurtrières comme celle de Cana, où les victimes sont surtout des femmes et des enfants comme ce fut le cas dix ans plus tôt au même endroit.
En Cisjordanie et dans la bande de Gaza, après l'enlèvement d'un soldat israélien, et prenant prétexte du tir de roquettes artisanales, l'armée israélienne, après son coup de force contre le gouvernement palestinien démocratiquement élu, tire à l'arme lourde avec, là encore, des dizaines de victimes, dont la moitié sont des civils, femmes et enfants compris, cela après avoir détruit les infrastructures assurant un minimum vital aux populations.
Précisons-le: les soussignés ne sont des inconditionnels ni du Hezbollah, ni du Hamas. Et nous avons toujours condamné les attentats-suicides contre les populations civiles israéliennes, tout comme nous déplorons, aujourd'hui, que les Israéliens soient victimes des missiles qui frappent le nord de leur pays.
Mais quoi qu'on puisse penser du Hezbollah, l'attaque qu'il a menée contre des soldats israéliens, dont certains furent tués, et d'autres, enlevés, a servi de prétexte au gouvernement israélien pour mettre en application un plan qu'il avait déjà préparé longtemps à l'avance.
Et reviennent, comme toujours, les appels à l'union sacrée et au soutien inconditionnel à Israël lancés par les institutions qui prétendent représenter la totalité des voix juives en France. Cela non plus, nous ne pouvons l'accepter. Comme en 1982, comme à de nombreuses reprises depuis, les soussignés, Juives et Juifs, reprennent les termes du dernier appel signé par Pierre Vidal-Naquet quelques jours avant sa disparition : «Assez ! Trop, c'est trop !» Il faut un cessez-le-feu immédiat et total, aussi bien au Liban qu'en Israël, en Cisjordanie et à Gaza. Il faut l'ouverture de négociations dont les premiers objectifs seront un échange de prisonniers, le retour de la sécurité et de conditions humaines pour toutes les populations concernées.
Nous demandons au gouvernement français et aux instances européennes de défendre cette position qui avec la juste solution du problème palestinien est la seule capable d'éviter une extension catastrophique du conflit.
Nous tenons, par ailleurs, à saluer nos amis israéliens qui manifestent dans des conditions très difficiles contre la politique de leur propre Etat."


Premiers signataires:
Raymond Aubrac (ancien résistant),
Rony Brauman (médecin, essayiste),
Rachel Choukroun (présidente de femmes en Noir, Marseille),
Stéphane Hessel (ambassadeur de France),
Marcel-Francis Kahn (professeur de médecine),
Pascal Lederer (animateur d'Une autre voix juive),
Perrine Olff-Rastegar (porte-parole du Collectif judéo-arabe et citoyen pour la paix, Strasbourg),
Richard Wagman (président d'honneur de l'Union juive française pour la paix, UJFP)

Fascistas de todas as variedades

Na sua «guerra ao terror» que serve às mil maravilhas aos terroristas, entre outros aspectos por hostilizar as populações muçulmanas, o Presidente Bush chamou ontem de «islamistas-fascistas» aos criminosos da Al Qaeda e quejandos.
Será que Mussolini, Franco ou Salazar deveriam ser rotulados de «Cristãos-fascistas» ou «católicos-fascistas»?

Em "Fascists of All Varieties", o americano (anti-americano, «por supuesto») Marc Ash, in http://www.truthout.org/docs_2006/081106Z, elabora sobre quem realmente é fascista.

Guerra a leste... e Portugal a banhos.

Li e reli o artigo de Ana Sá Lopes no DN de 11.8.06, «A escapadela».
Inspirando-me no Vital, poderia dizer até que gostava de o ter escrito. Mas não digo: prefiro aguardar que o país volte da época balnear.
Esperarei pelo tempo em que os governantes deverão explicar na AR o que é «material bélico não ofensivo» e o que são os respectivos "componentes", de como temos serviços inteligentes diligentes, capazes de verificar a não ofensividade até à mais ínfima porca, e de como, sobretudo, assim se avantajam os "superiores interesses da Nação", para não dizer que assim se protegem os portugueses contra todo o tipo de maleitas, incluindo as pregadas pelos mais malvados «islamitas fascistas» no rol do Presidente W. Bush.

Entretanto, convém ir lendo a imprensa dos fornecedores e dos clientes do dito material bélico, não ofensivo e não só. Como o artigo ontem publicado no New York Times «Israel Asks US to Ship Rockets With Wide Blast», que começa assim:

«Israel has asked the Bush administration to speed delivery of short-range antipersonnel rockets armed with cluster munitions, which it could use to strike Hezbollah missile sites in Lebanon, two American officials said Thursday.
The request for M-26 artillery rockets, which are fired in barrages and carry hundreds of grenade-like bomblets that scatter and explode over a broad area, is likely to be approved shortly, along with other arms, a senior official said.
But some State Department officials have sought to delay the approval because of concerns over the likelihood of civilian casualties, and the diplomatic repercussions. The rockets, while they would be very effective against hidden missile launchers, officials say, are fired by the dozen and could be expected to cause civilian casualties if used against targets in populated areas.»

Sobre a guerra

Gostei especialmente de ler:
O artigo da Clara Ferreira Alves «Tempo de guerra» na Única do EXPRESSO de 5.8.06
O artigo do Alvaro de Vasconcelos "Uma força europeia para quê?" no PÚBLICO de 8.8.06

Rio Congo: à pesca...



Rápidos à saída de Kinshasa, 3.8.06, 15 horas

Bemba ou Kabila:venha o diabo e escolha...



O espaço de paredes esburacadas era uma sala de aula, em Dima, Kinshasa I.
O cansaço era imenso e dificultava a concentração. A luz do único candeeiro a petróleo mal dava para ver. Os boletins de voto eram desmesurados, difíceis de manusear. A fome e sede apertavam. Um rato escapuliu-se, à tangente pelos meus pés. Mas por volta da meia-noite, eles conseguiram afixar à porta os resultados apurados. O número de votos nulos ou inválidos foi extraordinariamente reduzido - 7 em 170 - mostrando que os votantes sabiam votar, como assinalar as suas escolhas. Nas presidenciais, Bemba saca 107, a grande distância de Kabila, só com 21, logo seguido de Kashala com 18.
É só uma mesa de voto. Em Kinshasa, outrora "Kin-la Belle", hoje referida pelos seus habitantes como "Kin-la Poubelle".
Mas uma mesa de voto que, confirmei depois, reflectiria a escolha da capital congolesa. E, tudo indicava, a das provincias do norte, centrais e do oeste.
Uma escolha diferente, antecipava-se, das zonas a leste e sul, incluindo o Katanga - onde a população deste país (do tamanho de toda a Europa Ocidental) é mais numerosa. Onde se previa que Kabila vencesse em proporção semelhante à de Bemba em Kinshasa. E onde as fraudes também seriam mais fáceis...
Kabila e Bemba - coitados dos congoleses! Como disse a espantosa Eve Bazaiza, candidata nº256 por Kinshasa ao parlamento: "Que venha o diabo e escolha: ambos são chefes de guerra, ambos mantêm milícias armadas. Nenhum vai tolerar não ganhar. Nenhum vai tolerar sequer não passar à primeira volta. O risco de qualquer um provocar a violência é real".
O povo votou ordeiramente, com seriedade. Não é aceitável que tudo seja deitado a perder, por quem quer que seja. Está lá a MONUC. Está lá a EUFOR. Que não lhes doa a mão, se for preciso intervir contra quem queira perturbar o processo. Para não falhar aos congoleses que, ao votarem assim, mostraram não apenas precisar, mas realmente querer, paz e governação democrática.

Eleições na RD Congo


Kishasa I, Dima, às 20.00 horas, dia 30 de Julho de 2006

Kinshasa I, Dima, às 22.30, dia 30 de Julho de 2006

Eles não comiam nem bebiam há quase 24 horas, para não largar a mesa de voto em Kinshasa onde eram agentes da administração eleitoral, observadores não governamentais ou representantes dos partidos políticos ou candidatos. Disseram-me: "não faz mal, nós estamos habituados a comer pouco, ou até a jejuar...!"
Eles achavam - disseram-mo com uma seriedade comovente - que do seu empenhamento,rigor e vigilância na execução das tarefas eleitorais dependeria a autenticidade da escolha do povo. E dela dependeria o futuro do seu Congo, tão escandalosamente rico pela geologia e sempre tão miseravelmente espoliado. Dela dependeria, enfim, a esperança de alguma boa governação. E o fim do sofrimento do seu tão martirizado povo. Dela dependeria crucialmente o resto da vida de cada um.

quinta-feira, 3 de agosto de 2006

Correio dos leitores: Pirataria do Abrupto

«Sobre o seu post mencionando o ataque ao blog de Pacheco Pereira, devo referir que publiquei há dias um post sobre o assunto contendo algumas conclusões, resultantes de investigação persistente, que poderão esclarecer algumas dúvidas (...).
Alguns visitantes fizeram-me notar que aquele texto está redigido de forma um pouco hermética, dado o seu carácter exclusivamente técnico, pelo que transcrevo seguidamente uma tentativa - usada como resposta a uma dessas objecções - de dizer o mesmo em linguagem absolutamente corrente:
O que se passou foi isto: um tipo que vive de publicidade em páginas na Internet escolheu o Abrupto (provavelmente, entre outros blogs com altos níveis de visitantes) e injectou na conta Blogger deste um pequeno programa (javascript) que lhe permitiu (permite) substituir os conteúdos do blog original com os seus próprios. Pronto. Quando quer (quiser), abre a conta de JPP (com uma ferramenta chamada AJAX) e, em vez de "user name", introduz um "script" que substitui o conteúdo (o "bug" da plataforma Blogger consiste em permitir isto); depois, repõe a situação inicial (user ID e password), o "post" pirata passa a arquivo histórico, e assim por diante. Entretanto, a sua conta publicitária (AdBrite) contabiliza de cada vez mais uns milhares de "page-views" e, com sorte, uns quantos "cliks" em anúncios; é assim que o "hacker" é pago, além de se tornar conhecido no meio "hacker" por ter chateado mais um "colunável".»

João Pedro G.

Correio dos leitores: O PSD e AJJ

«O PS, quando faz campanha, ou no seu dia a dia, costuma associar o PSD e o seu lider nacional aos despautérios do Alberto João?... Se calhar, devia começar a fazê-lo. O PSD não se demarca porque nada o obriga (politicamente) a fazê-lo.»
Henrique J.

Correio dos leitores: Lista de devedores ao fisco

«Também sou da sua opinião [sobre a publicação da residência dos devedores ao fisco]; com a residência, a lista era mais identificadora.
Mas, pondo de lado a justeza ou injusteza da publicitação, ao não ser a lista de âmbito nacional, não existe aqui uma ilegalidade? Ou será que há dois Estados? Mesmo que a administração fiscal da Madeira esteja na dependência do Governo Regional, os madeirenses não são devedores como os do Continente? Será que os direitos e deveres de cidadania são diferentes entre os continentais e os insulares? E se os madeirenses "são outro género de devedores", faz sentido contribuirmos para o orçamento madeirense?
Perante esta situação, será que os nomeados (e os não nomeados) podem continuar a pensar que o Estado é pessoa de bem?
E estou curioso por ver a lista que o Tribunal de Contas pretende publicitar dos credores do Estado; seria muito interessante se ocorresse o caso de algum particular ser simultaneamente devedor e credor perante o Estado.»

Agostinho P.

Mais do mesmo

A CGTP revelou o seu plano para o financiamento da segurança social, que consiste, como era de esperar, em criar um novo imposto sobre as empresas (com base no valor acrescentado), a acrescentar à actual taxa social.
Devo dizer que até concordo na criação de um novo factor de financiamento da segurança social com base no valor acrescentado das empresas, desde que, porém, isso sirva para diminuir a actual taxa social única que impende somente sobre o volume dos salários (e por isso sobrecarrega as empresas de mão-de-obra intensiva) e é demasiado elevada, onerando excessivamente essas empresas e sendo um dos factores que favorecem a redução do pessoal e a fuga para o regime do "recibo verde".
De resto, não compreeendo por que é que o Governo e o PS se recusam a considerar essa hipótese. Tudo o que sirva para diminuir os custos do trabalho contribui para reduzir o desemprego e para melhorar a competividade das empresas. E a responsabilidade pelo financiamento da segurança social -- que deve ser auto-sustentável -- deve incumbir sobre toda a economia e não somente sobre o volume dos salários.

quarta-feira, 2 de agosto de 2006

Correio dos leitores: Ainda o caso de Setúbal

«(...) Na minha opinião, não devemos quer para as autarquias o que não queremos para a Assembleia da República e para o Governo, em cujos cargos não é bem vista a "desobediência" partidária dos deputados e dos ministros, respectivamente. Lembram-se do caso do antigo deputado do PSD Carlos Macedo, que entrou em ruptura com o primeiro Governo de maioria de Cavaco Silva? Por outro lado, os eleitores não votam na figura do Primeiro-Ministro nem na do presidente da Assembleia da República...
O facto de a figura do presidente da Câmara ter que ser, obrigatoriamente, o cabeça da lista do partido mais votado, ao invés do que acontece para as Assembleias Municipais, já é uma "via presidencialista" dos Executivos municipais. Aliás, os autarcas que não se revejam nos partidos que os elegeram têm a possibilidade de concorrem em listas independentes, como aconteceu, recentemente, em Felgueiras, Gondomar, Oeiras e em Amarante.»

José Carlos Pereira (Felgueiras)

terça-feira, 1 de agosto de 2006

Duas sugestões...

... para a necessária separação entre a política e o futebol: (i) acabar com a possibilidade, que consta da actual lei, de as entidades públicas (incluindo nomeadamente as autarquias) serem sócias das SAD; (ii) tornar incompatível o exercício simultâneo de cargos em clubes e organismos desportivos e de cargos políticos.

Lista

A lista dos principais devedores ao Fisco inclui somente o número fiscal e o nome das pessoas/empresas. Se a ideia é denunciar publicamente os faltosos perante a comunidade, como censura pública, não seria útil acrescentar o local de residência?

Escolha

O PSD recusa-se, mais uma vez, a demarcar-se das disparatadas declarações de A. J. Jardim no estival comício partidário madeirense do Chão da Lagoa. No entanto, tratando-se de um dirigente nacional do Partido e de um governante regional, a ausência de distanciamento do PSD nacional só pode ser lida como conivência, na pior das hipóteses, ou pusilanimidade política, na melhor.
Contudo, face à crescente gravidade e recorrência dos despautérios jardinescos, parece, porém, evidente que já chegou a hora em a direcção nacional do PSD tem de escolher entre defender a sua própria credibilidade política nacional ou coonestar a incontinência reaccionária, idiota e malcriada do líder regional da Madeira.

Reciprocidade

«Tribunal de Contas vai elaborar lista de dívidas [do Estado]». Muito bem. Se o Estado publica o nome dos seus devedores, também temos o direito de conhecer os dos seus credores (sobretudo quando se trata das mesmas pessoas). O Estado caloteiro é tanto ou mais censurável do que os contribuintes caloteiros.

Nome errado

A Associação Nacional dos Contribuintes acha "lamentável" a publicação dos nomes dos grandes devedores ao Fisco. O que é lamentável é o protesto da ANC, que deveria mudar de nome, para Associação Nacional dos Não Contribuintes.

domingo, 30 de julho de 2006

sexta-feira, 28 de julho de 2006

Quem é que tinha ilusões a tal respeito?

«A maré da opinião pública árabe vira em apoio do Hezbollah».

Cachorrinho ou pato?

Talvez por finalmente perceber que o terrorimo internacional é quem capitaliza com o que se está a passar no Médio Oriente (e porque o sofrimento obsceno dos civis no Líbano, em Gaza e também em Israel, visivelmente não o comove, nem impele a agir), e sob forte pressão de muitos dos seus mais fiéis seguidores, Blair precipita-se para Washington...
Já viram como as peças das televisões internacionais CNNs e BBCs, etc.. estão cheias de referências ao «poodle», ao «Yo Blair», ao «lame duck»?
Já viram como alguns dos mais fiéis colaboradores de Blair estão a sair a terreiro criticando-o pelo reflexo canino de obedecer a Washington? Até Stephen Wall, que foi seu conselheiro diplomático, embaixador em Lisboa e junto da UE, em Bruxelas...
Se não fosse tão trágico para o mundo, até dava vontade de rir.

Médio Oriente: A Al Qaeda esfrega as mãos...

Está na ABA DA CAUSA um artigo que escrevi para a edição de hoje do COURRIER INTERNACIONAL: «Médio Oriente: novo, talvez. Mas melhor?». E que foi escrito na segunda feira passada, quando a Sra. Rice começava o périplo pelo Médio Oriente e havia alguma esperança que a conferência de Roma acelerasse o cessar fogo e portanto também o retorno a negociações políticas.
De então para cá verificou-se que Israel subestimou as capacidades militares do Hezbollah. E a demora na desarticulção militar do Hezbollah já é uma alarmante derrota política para Israel.
Por outro lado, por todo o mundo islâmico, e no Médio Oriente em particular, cresce o apoio popular ao Hezbollah. E a Al Qaeda não podia deixar de vir a terreiro - o terrorismo internacional soma e segue, como eu noto no meu artigo:
«Enfim, do sofrimento obsceno dos inocentes nesta guerra talvez venha a brotar, a prazo, algum bom senso. Mas, o afluxo de jovens em todo o mundo islâmico (incluindo na Indonésia, de onde escrevo) a engrossar as fileiras da «jihad» por causa das imagens de Gaza e do Líbano, demonstra ominosamente que quem, para já, esfrega as mãos de contentamento é a Al Qaeda».
Os fanáticos da Al Qaeda serão sunitas e rivais furiosos do xiita Hezbollah. Mas por isso mesmo, não se podem ficar atrás, deixando que o rival apareça a liderar o combate contra Israel e o Ocidente. Esperemos pelo que a Al Qaeda vai tratar de nos arranjar, algures no mundo...

Maniqueísmo (2)

Outro dos fáceis argumentos pró-israelitas consiste em defender que, sendo Israel uma democracia, com pluralismo político e liberdade de expressão (embora sendo um Estado étnico e confessional), então não pode haver escolha numa guerra com Estados e movimentos islâmicos de tipo autoritário e fundamentalista.
Também aqui o argumento não passa de uma mistificação maniqueísta. As opções e a conduta bélica de Israel, se censuráveis em si mesmas, não deixam de o ser só pelo facto da natureza democrática do Estado judaico, nem esta cancela a condenação das mesmas. Criticar Israel não significa necessarimente alinhar com os seus adversários.
Por um lado, as democracias não estão ao abrigo de se envolverem em guerras injustas, mesmo com aplauso geral dos seus cidadãos. Basta lembrar a guerra de França contra ao movimento de independência argelina ou a guerra dos Estados Unidos contra o Iraque, que chegou a contar com o apoio maciço dos norte-americanos. Aliás, se bastasse o apoio popular para legitimar as guerras, o mundo teria padecido de um número ainda maior de guerras do que as que ocorreram.
Por outro lado, no caso das democracias, as guerras injustas e os crimes de guerra e crimes contra a humanidade são ainda mais intoleráveis do que no caso dos regimes autoritários, justamente porque põem em causa a dignidade e a legitimidade da própria democracia. É por isso que Guantánamo é mais inadmissível do que as prisões políticas castristas; é por isso que os métodos repressivos de Israel nos territórios ocupados e a destruição punitiva do Líbano são mais censuráveis do que a violência dos movimentos extremistas islâmicos.
Em definitivo, mesmo na guerra (ou sobretudo nela) as democracias devem manter alguma superioridade moral; quando usam os mesmos métodos que os utilizados pelas forças que qualificam como terroristas, então descem ao nível destes.

quinta-feira, 27 de julho de 2006

Maniqueísmo

O mais torto "argumento" dos apoiantes de Israel na guerra do Líbano, contra os seus críticos, é o de que quem não está com Telavive está com o Hezbollah. "Se não estás connosco, estás com o outro lado" --, uma versão ainda mais maniqueísta do que a de Bush, quando, na véspera da invasão do Iraque, clamava que quem não estava com Washington, estava com "eles", querendo dizer Saddam Hussein!
O argumento, em si mesmo, não passa de uma óbvia mistificação retórica, destinada apenas a legitimar, sem censura, os erros e excessos belicosos de Israel nesta guerra. Por mim, se existe algo que abomino, desde sempre, são os regimes e os movimentos políticos fundamentalistas de base religiosa, como o regime iraniano e o Hezbollah. Não é seguramente por amor aos seus inimigos que critico Israel nesta ocorrência.
Aliás, a razão por que Israel não convence muita gente só tem a ver com o Hezbollah na medida em que a sua resposta à provocação deste, com o massacre indiscriminado de infra-estruturas e de civis inocentes no Líbano, só veio aumentar as razões de queixa e de ódio antijudaico entre as massas árabes, inclusive no Líbano, sentimentos que ampliam os apoios do Hezbollah e dos movimentos radicais islâmicos. Lá para trás, foi a prolongada ocupação israelita do Líbano que criou o Hezbollah; agora, com o novo ataque destrutivo ao Líbano, Israel está a entregar ao Hezzbollah o protagonismo de todos os agravos árabes contra o Estado judaico, incluindo na questão palestinina.
O que é uma tragédia, tando para os palestinianos como para Israel.

"Enganos"

«Israel ataca comboio humanitário». Mais um "engano"? Já são "enganos" de mais, não é?

quarta-feira, 26 de julho de 2006

Em defesa do Abrupto

José Pacheco Pereira deve ter a solidariedade de todos os blogues na sua luta contra a miserável pirataria que visou o Abrupto. Devemos desejar e esperar que ele leve a melhor contra a canalhice cobarde, para bem deste espaço de autonomia pessoal e de liberdade crítica, que são os blogs. Confiemos também que o Blogger esteja a tomar medidas para impedir patifarias destas, como é sua obrigação.

Mais um "anti-semita"

Com a sua lúcida e equilibrada análise de hoje no Público sobre a guerra no Líbano (link só para assinantes), o General Loureiro dos Santos revela seguramente estar contaminado pela peste do "anti-semitismo", que os papagaios do extremismo bélico de Israel logo detectam nos que não seguem a cartilha integrista de Telavive.